Le rangement peut devenir problématique. Sur les dernières photos, on a bien vu qu'il était temps de faire quelque chose. Le vrai problème est que si je ne vois pas mes couleurs tout le temps, je ne me rappelle plus qu'elles existent et je finis par travailler toujours avec les mêmes, faute d'inspiration.
Comme je le disais, on commence tous là:
Bon, là c'est gérable: 5 ou 6 bocaux, on met les jaunes avec les oranges et les rouges, on a tout sous le nez, et puis on est tellement fasciné par la flamme de toute façon, que la couleur passe presque en second plan.Dans mon cas, ce qui m'intéressait précisément dès que j'ai su aligner 2 points correctement (et même avant, je l'avoue), c'était de le faire en couleurs. J'ai donc commencé à en acheter de plus en plus, au début à l'unité (une baguette de ceci, une baguette de cela) puis très vite au quart de livre (114 g, environ 4 à 6 baguettes ou plus selon qu'elles sont tirées plus fines ou plus épaisses par l'usine).
Déjà, exit les bocaux. Je me renseigne sur ce que font les autres perliers en l'occurence et découvre ce système de barrières en vinyl, creuses et divisées en 3 compartiments. On les achète en longueurs de 8 ou 16 pieds et on les découpe en autant de morceaux, les baguettes mesurant en général 1 pied. Puis on empile... et on remplit.

On se monte un stock, on explore, on en fond aussi, mais moins vite qu'il en arrive...

Alors on empile, on remplit, on divise en deux les petits compartiments avec des petits bouts de carton, ce qui demande un effort créatif pour se souvenir de ce corail qui est véritablement un orange, ou du Turquoise de chez CIM qui est tellement similaire à celui d'Effetre qu'on peut les mettre ensemble pour gagner de la place. Par contre, on panique si le jaune un peu olive est mélangé avec celui qui tire plus sur l'ocre. C'est là qu'on commence à étiquetter chacune des baguettes pour s'y retrouver. Un truc de fou.
Puis, comme je le disais l'autre jour, on arrive à ça:
Les couleurs, qu'on commande depuis longtemps directement en livres entières, s'accumulent sans même être essayées, on commande deux fois de suite la même, etc. Lamentable.Oui, je sais, il y a pire, mais on a tous nos limites personnelles, ma Vivie ;-)
Donc cette semaine je me suis attelée à la tâche de ré-organiser tout ça, et que je te découpe de la barrière, et vas-y le pistolet à colle. Monte les étagères, faut pas mollir, y a du verre à fondre et des clientes qui piaffent.
Le moins marrant, ça a été de mettre de côté tout ce verre quelque part en le mélangeant le moins possible pour s'y retrouver après.


Oh yeah baby.
Puis, tout remettre, mais en mieux.
Problème? Il ne reste pas tant que ça de compartiments vides là où je les voudrais.On en reparle dans 6 mois.





